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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 09:52
Article de LADEPECHE.fr
http://www.ladepeche.fr/article/2008/07/07/463033-Le-boom-des-accouchements-a-domicile.html

 Évelyne Lheureux est une des rares sages-femmes à accompagner des futures mamans tout au long de leur grossesse jusqu'au jour «J».

Marion a fait le choix d'accoucher chez elle pour son deuxième enfant, un garçon.
 Le terme est fixé au 8 septembre. Une décision mûrement réfléchie qui s'est imposée comme une évidence : « Mon mari et moi ne voyons pas la nécessité de surmédicaliser un acte physiologique, de traiter un accouchement comme une intervention, alitée, sous perfusion, des capteurs sur le ventre alors que l'enfantement est un acte naturel.
Ma première expérience s'est bien passée. Mais elle ne m'a pas apporté les grandes joies d'un accouchement tel qu'on peut l'entendre ». C'est aussi pour ne pas éloigner sa fille de cet événement familial qu'elle a pris cette voie. « Elle veut être là. Je lui explique que je risque de pleurer, crier, souffrir, pour ne pas qu'elle s'inquiète ». Marion parle d'une démarche personnelle qui ne peut s'appliquer qu'à une grossesse sans difficultés.


Évelyne Lheureux, une des rares sages-femmes à accompagner les parturientes dans leurs projets, veille sur elle. « À l'exception des échographies réalisées par mon gynécologue, je la vois tous les mois pour le suivi et la préparation. Elle réalise un dopler fœtal, a recours à l'haptonomie ».
Cette jeune Agenaise de 27 ans confie que son obstétricien n'était pas favorable à l'idée : « La sécurité a été l'argument invoqué ».

Le jour « J », quand le travail aura commencé, elle appellera sa bonne fée : « C'est un pacte entre nous ». Marion vit à la campagne, à vingt minutes de la clinique si nécessaire. « Ce sera pour moi une présence plus rassurante que médicale jusqu'à l'expulsion. Le papa ne sera pas chargé que du brumisateur. On l'investit beaucoup. Il devient un acteur fort de la naissance ».
Comme Marion, des femmes sont nombreuses à solliciter Évelyne qui met au monde jusqu'à 20 bébés par an. Cette dame maternante à souhait a grandi à la Martinique. Elle qui voulait être pédiatre au départ, mère de cinq enfants pourtant tous nés par césarienne, a intégré une école de sages-femmes en métropole. « Il faut que la naissance d'un enfant reste un bon souvenir ».
C'est en 1996 qu'elle commence à répondre à la demande de femmes enceintes, non sans une certaine appréhension : « Les décès en couches font partie de l'inconscient collectif. L'accouchement est un moment intense » et puis, au fil du temps, l'expérience vient à bout des craintes : « Un symptôme n'arrive jamais par hasard ». Cette professionnelle a recours à la fascia thérapie manuelle pour apaiser les tissus conjonctifs. « Le travail se fait à trois avec le papa à qui j'apprends à entrer en relation avec le bébé. Au moindre signe suspect dénotant une pathologie, je réoriente vers la clinique ». Idem le jour de l'accouchement si les choses se compliquent, Évelyne sait se montrer ferme.
Avec Christa à Bazens, elles sont deux à pratiquer des naissances à domicile. « Pendant longtemps, il y a eu sur Marmande Cécile et Farida qui a beaucoup milité pour le respect de la femme ».


www.femmes-sagesfemmes.org

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